VirtualBox, l’attrait de la nouveauté !
Il y a trois mois, Laurent, prof de Mathématiques, a installé Ubuntu sur son ordinateur personnel.
Ce week-end, il a rencontré quelques soucis lors de l’installation du logiciel de virtualisation VirtualBox d’Innotek :
Dans l’idée de pouvoir faire tourner certains logiciels particuliers n’existant que pour Windows, j’ai poursuivi mes tests. Je me sers déjà de Wine pour IE4linux par exemple et d’autres logiciels simples.
J’ai un peu laissé de côté vmware et je me suis intéressé à VirtualBox d’Innotek qui est passé en OpenSource et est devenu gratuit pour un usage particulier.
Mon propos n’est pas de vous faire un long descriptif de l’installation (vous en trouverez sur différents sites) mais plutôt de me servir de l’expérience rocambolesque que j’ai vécu avec cette installation et de ce qu’on peut finalement retenir dans l’usage d’Ubuntu.
Attiré par la nouveauté, je m’y suis lancé direct avec l’installation du deb fourni sur le site d’Innotek et je l’ai regretté deux minutes après car l’installation n’a pas fonctionnée et cela m’a complètement planté synaptic et cie.
Pour faire court, j’ai eu les mêmes problèmes que ceux décrits sur le forum d’Ubuntu-fr.
Grâce aux infos que j’ai pu trouver sur le forum et à une journée complète passée à tester les différentes solutions, les commandes que je ne connaissais pas, les remarques et les liens des uns et des autres, j’ai pu m’en sortir et retrouver toutes les fonctionnalités de Synaptic et une application VirtualBox qui fonctionne !
Les propos de Laurent m’inspirent quelques réflexions:
- Avec Ubuntu, il est souvent possible de se sortir d’une situation délicate sans passer par une réinstallation du système.
- Installer une application, sans passer par Synaptic et les dépôts officiels, peut engendrer des problèmes. En particulier si l’installation ne gère pas les dépendances entre paquets.
- Et la réciproque, en n’utilisant que les paquets officiels, Ubuntu est stable et alors même un utilisateur qui n’est pas expert peut utiliser Ubuntu sans soucis particuliers et à priori sans utiliser de lignes de commande…
- Il vaut mieux passer par la documentation et les forum avant d’installer une nouveauté pour profiter de l’expérience de ceux qui ont essuyé les plâtres (Merci à eux !)
- Les essais, c’est formateur !
2 Comments
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« Avec Ubuntu, il est souvent possible de se sortir d’une situation délicate sans passer par une réinstallation du système. »
Cette remarque est également vrai avec tout système Linux.
Par exemple, j’ai une RedHat 6.2 (sortie en 99) qui a vue passé pas mal de logiciels, de noyaux, drivers, librairies… et elle fonctionne toujours est toujours aussi rapide, et a plus ou moins retrouvé la configuration d’origine sans soucis.
Il est même possible de transférer une partition complète (incluant un système complet + les données utilisateurs) de disque dur en disque dur et d’ordinateur en ordinateur.
Ainsi ce même système a changé trois fois de disques durs et a survecu a différents crashes du à Windows…
Une souplesse vraiment impressionnante !
J’ajouterai que souvent sous windows, les essais c’est formatage. :p
Plus sérieusement, merci aux forums, à la doc aux blogs comme le tiens (qui plus que corriger mes soucis me font découvrir des choses fantastiques) ainsi qu’aux utilisateurs du salon IRC et du salon jabber.