Une année scolaire avec Ubuntu

L’année scolaire 2006-2007 se termine. C’est l’occasion de faire un bilan sur l’utilisation d’Ubuntu dans le collège où je suis enseignant.

Ubuntu fait dorénavant partie intégrante du paysage informatique du collège. Dans la salle des profs, depuis le mois de septembre, la plupart des enseignants utilisent indifféremment le poste sous Ubuntu et les deux postes sous Windows.

En salle informatique, un dual-boot est proposé et chaque prof peut choisir l’environnement qu’il préfère. L’idée est de laisser la liberté dans le choix du système d’exploitation et de ne pas imposer un OS. Il va sans dire que lorsque je vais en salle informatique avec mes élèves, nous utilisons Ubuntu. Qu’en est-il dans les autres disciplines ?

Certains collègues ont adopté Ubuntu, l’ont installé sur leur ordinateur personnel et n’hésitent pas à l’utiliser avec leurs élèves. D’autres, préfèrent privilégier un système qui leur est, pour l’instant encore, plus familier. Il arrive que le prof laisse le choix du système d’exploitation à ses élèves. En regardant les logs de connexion, on constate parfois une utilisation mixte de la salle informatique au cours d’une même séance. Cela signifie que certains élèves ont délibérément choisi de booter sous Ubuntu.

Dans un premier temps, les postes sous Ubuntu disposaient d’un seul compte local accessible par les élèves ou les profs. Cette solution facile à mettre en place fonctionnait correctement mais avec des limitations car il faut bien admettre que c’est plutôt adapté pour un usage individuel. Rapidement, le besoin de créer des comptes personnels pour chaque utilisateur (environ cinq cents élèves et une cinquantaine de profs) s’est fait sentir. Il n’était pas envisageable de créer des centaines de compte en local sur des dizaines de machines. Le collège disposant d’un serveur LDAP, la principale difficulté fut d’intégrer les clients Ubuntu dans le réseau avec une authentification LDAP. La documentation sur ce sujet n’est malheureusement pas très abondante. Laurent, prof de Math et Personne ressource en Informatique, a réussi à surmonter ce problème et à présent tous les membres du collège peuvent se connecter au réseau du collège avec leur identifiant personnel.

Voici quelques impressions de collègues qui utilisent Ubuntu :

Roland, prof d’Histoire-Géographie :

J’utilise Ubuntu depuis le mois d’octobre dans ma salle d’histoire-géographie. J’en suis toujours aussi satisfait. Je n’ai pas rencontré de problèmes particuliers à l’usage : traitement de texte, tableur, projection de documents et recherche d’informations sur le web. Je suis content de pouvoir utiliser des logiciels libres sans avoir eu à changer ma façon de travailler. J’ai plus de plaisir à travailler avec Ubuntu. Je fais beaucoup plus de fiches intégrant des images des images, photos et cartes depuis que j’utilise ce système d’exploitation.

Je fais partie de l’association Héraldique et Sigillographie d’Alsace qui gère le musée du Sceau Alsacien et je leur ai proposé d’utiliser Ubuntu sur les quatre ordinateurs du parc informatique. L’idée est adoptée, il faut juste que je trouve le temps pour mettre cela en place.

Didier, prof de Technologie et animateur du club informatique :

Au club informatique, certains élèves se connectent spontanément à Ubuntu. Une autre interface, d’autres couleurs, d’autres programmes ! De plus, les élèves disent souvent que, sur Internet, ça va plus vite avec Firefox sur Ubuntu. Certains élèves de 4ème sont tentés de l’installer sur leur poste personnel : ils ont commandé des CD et certains ont lu ( parcouru ? ) le livre Ubuntu efficace présent au CDI.

D’un point de vue personnel, je suis contraint d’utiliser Windows mais j’utilise Ubuntu dès que je peux ( disons dans des 40% des cas ). En fait, j’utilise de gros logiciels exécutables : SolidWorks, CharlyGraal. D’autres part, par habitude et faute de temps, j’utilise encore certains de mes logiciels. J’avais essayé Wine pour faire tourner quelques applications comme CharlyGraal mais le résultat n’est pas satisfaisant. Je vais probablement essayer Virtualbox.

À part mes problèmes de scanner non résolus, ( à moins que Feisty ne le fasse ? ) le travail est agréable , les applications tiennent la route. J’ai encore peu l’habitude pour certains drag and drop, pour utiliser les bureaux multiples mais je pense que cela viendra avec l’usage. J’ai effectué des tâches courantes -pour moi- comme la gravure avec brasero et K3B par exemple sans souci.

Quelques petits plus, que je trouve intéressants :

  • visualisation du contenu d’une image iso par simple clic
  • meilleure gestion de la mémoire (à mon goût)
  • extinction et démarrage rapides de la machine
  • activités multimédias fluides ( et de nombreux formats )
  • le ftp en direct. Une fois connecté, le ftp est totalement intégré au système comme les autres unités. C’est vraiment excellent ( et même un peu troublant… )

Je suis donc globalement satisfait même si le plus gros reproche pour l’instant est que les mises à jour logicielles sont assez longues à venir ( je pense à TB 2.0 par exemple ). Le gestionnaire de fichier est un peu léger.

Néanmoins les ( mauvaises ) habitudes sont vite prises et tout est dans la pratique. J’ai d’ores et déjà programmé la lecture du livre Ubuntu efficace pendant mes vacances…

Laurent, prof d’anglais :

Au mois de février, j’ai installé Ubuntu Edgy Eft en dual boot sur mon ordinateur personnel; depuis, j’ai fait la mise à jour vers Festy. Une quinzaine de jours plus tard, j’ai été nommé au collège et j’ai été agréablement surpris de voir qu’il y avait un poste dédié à Linux dans la salle des profs.

J’apprécie la légèreté du système, les paramétrages multiples possibles, le système de gestion des logiciels avec Synaptic et bien sûr la gratuité totale. J’apprécie aussi la communauté d’utilisateurs toujours prête à aider sur le net.

Il faut oublier les idées reçues où Linux est associé uniquement aux lignes de commandes, même l’utilisateur novice saura se servir d’Ubuntu après quelques heures d’utilisation.

Il est intéressant de faire découvrir aux élèves que des logiciels performants et entièrement gratuits soutiennent la comparaison voire même dépassent les logiciels Microsoft et leur hégémonie.

Maintenant que Ubuntu est bien intégré au niveau du réseau, que les profs se sont familiarisés avec ce système d’exploitation, la prochaine étape serait, sur les postes en dual-boot, de mettre Ubuntu comme OS par défaut. Peut-être lors de la prochaine année scolaire…

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Ubuntu au CDI

Raphael Neuville est enseignant documentaliste dans un collège de de la banlieue parisienne. En février dernier, il a installé Ubuntu sur un ordinateur dans le cdi de son collège. Voici le récit de son expérience :

Fort de l’accord cadre du 28 octobre 1998 et riche de mon expérience personnelle, j’ai décidé de participer à ma mesure à la promotion du libre au sein de l’Éducation nationale. Désireux de lutter contre la fracture numérique et de permettre un pluralisme technologique garant de la neutralité commerciale de l’Éducation nationale, je me suis décidé à installer une machine sous GNU/Linux. Ainsi, je tiens à décrire dans le détail la procédure d’installation afin de donner un aperçu des possibilités d’un tel système ainsi que du temps nécessaire pour l’installation d’un poste au sein du Centre de Documentation et d’Information d’un collège. Il s’agira par la suite de rendre compte de quelques difficultés notamment liées à la question inhérente des logiciels propriétaires peu enclin à promouvoir des outils multi-plateformes et des moyens de contourner ces inconvénients. Pour conclure, nous laisserons la parole aux usagers.

Ubuntu au CDI

Enseignant documentaliste nouvellement nommé dans un collège de la banlieue parisienne, j’ai pris mes fonctions dans un CDI ancien doté seulement de quatre postes informatiques pour 850 élèves. La nouvelle dotation de postes informatiques par le Conseil Général, destinée au réseau pédagogique de l’établissement, m’a permis de renouveler les postes disponibles et d’acquérir deux postes supplémentaires utilisables par les élèves. J’ai pu conserver un ancien poste (Pentium IV 2.50GHz, 256 Mo de RAM), au fonctionnement hasardeux en raison de la présence de virus impossibles à éradiquer, le PC étant dépourvu d’antivirus. Mon souci premier était d’augmenter au maximum le nombre de postes accessibles aux élèves et de varier les environnements de travail afin de dynamiser les pratiques des élèves en les rendant plus attentifs aux outils informatiques au lieu de se contenter de leur transmettre de simples automatismes. Il est peut être utile de préciser que j’ai réalisé l’an passé un mémoire professionnel sur « l’intégration des logiciels libres dans les pratiques éducatives ». En effet, les logiciels libres touchent de plus en plus aux enjeux éducatifs notamment par leur portée citoyenne qui réside pour partie dans une lutte contre la fracture numérique par la garantie d’un pluralisme technologique. Par expérience, je n’étais pas sans savoir que contrairement à d’autres systèmes d’exploitations concurrents, GNU/Linux consomme peu de ressources (processeur et mémoire vive) et accorde ainsi une seconde jeunesse à des ordinateurs qui pourraient être jugés trop hâtivement comme vétustes. Quant à la question des virus, leur nombre proche de zéro sous ce système d’exploitation et la fiabilité technique de GNU/Linux rendent l’utilisation d’un antivirus superflue. Aussi, mon choix s’est tout naturellement tourné vers le monde du Libre et tout particulièrement vers la distribution GNU/Linux Ubuntu facilement installable, robuste et accessible à des débutants.

Je vais maintenant m’attacher à décrire dans ses grandes lignes la procédure d’installation en tenant compte des difficultés rencontrées et du temps nécessaire pour aboutir à un ordinateur utilisable par un élève. Ainsi nous verrons que ces difficultés ne sont en rien insurmontables et qu’une telle migration vers GNU/Linux n’est guère chronophage. Dans un premier temps, je désirais simplement tester la machine avec le Live CD Ubuntu, exécutable sans installation, afin de rapidement m’assurer qu’il n’y avait aucun problème de reconnaissance matériel. Malgré quelques difficultés pour accéder au Bios et configurer le démarrage sur le lecteur CD, le lancement d’Ubuntu ne se fit pas tarder. Mon inquiétude première ne venait pas tant de l’installation de la distribution Ubuntu que de l’état dans lequel se trouvait Windows XP. Instable et d’une lenteur sans borne, j’ai abandonné sans même commencer ma tentative de récupération du système (désinfection et maintenance). Aussi ne fus-je guère étonné d’échouer dans ma tentative de partitionnement du disque dur. En temps normal, grâce aux outils fournis par le CD d’Ubuntu, il est d’une simplicité enfantine de partitionner le disque dur pour faire cohabiter deux systèmes d’exploitation. La précaution étant d’avoir au préalable défragmenté les partitions Windows, ce que je n’avais pas fait. Soucieux de prime abord de conserver intact Windows XP, j’abandonne vite cette idée et réitère mon partitionnement en supprimant définitivement l’ancien système afin de repartir sur des bases saines. La procédure classique d’installation d’Ubuntu Dapper se déroule sans encombre notable. Pour cette étape une bonne heure a suffi mais du temps a été perdu avec le problème de partitionnement. Une fois la distribution installée, je l’ai configurée avec les paramètres du proxy réseau afin de pouvoir accéder à internet et terminer la procédure d’installation par une mise à jour en ligne du système et l’installation du paquet de francisation language-support-fr. Tout est automatisé grâce à Synaptic, par conséquent une dizaine de minutes de présence effective sont nécessaires, le reste de la mise à jour s’effectuant de manière autonome en moins d’une heure. Au delà, j’ai optimisé le système par l’installation des drivers propriétaires pour la carte graphique et par un noyau spécifiquement adapté au processeur Pentium IV. J’ai finalisé le processus par l’ajout de dépôts au fichier /etc/apt/sources.list.

$ sudo gedit /etc/apt/sources.list

J’ai pu compléter l’installation par l’ajout des paquets préconisés par Yekcim. Ces opérations très simples à réaliser en suivant la documentation d’ubuntu-fr, ne demandent pas de connaissances techniques particulières et se réalisent en une demie heure. La dernière étape se résume à l’installation et au paramétrage d’une imprimante laser en réseau de type « Dell 5210n » . Je n’avais jusqu’alors jamais installé d’imprimante réseau sous GNU/Linux mais à partir du modèle de l’imprimante j’ai effectué une recherche sur le Wiki d’ubuntu-fr pour obtenir très rapidement le processus d’installation par ailleurs largement facilité par la présence sur le CDRom fourni avec l’imprimante d’un paquet *.deb qui contient les pilotes officiels nécessaires pour un fonctionnement optimum sous GNU/Linux. Relevons au passage l’effort d’un nombre croissant de constructeurs de matériels informatiques pour fournir du matériel compatible GNU/Linux. En ce qui concerne l’installation de logiciel, la grande quantité des logiciels pré-installés suffit amplement pour satisfaire l’usage quotidien d’une station de travail même si j’ai installé à l’aide de Synaptic quelques logiciels ludo-éducatifs du type de Tux Paint dont les élèves raffolent, tout particulièrement les sixièmes. Pour satisfaire une demande très pressante de la part des élèves, j’ai installé le logiciel Google Earth disponible dans les dépôts Médibuntu. Bien que son installation soit très simple celui-ci présente un défaut lorsqu’il se trouve au sein d’un réseau local. Depuis MS Windows, Google Earth défini ses paramètres pour le réseau depuis ceux utilisés par Internet Explorer même si un autre navigateur comme Mozilla Firefox est utilisé par défaut. Or, il est impossible de modifier ce paramétrage depuis son interface ainsi, j’ai dû avoir recours à la ligne de commande. Je tiens à rassurer ici les débutants effrayés en leur affirmant qu’il n’est en rien nécessaire d’avoir à maîtriser cet outil aussi efficace qu’il soit. Depuis mes débuts, je me contente de copier/coller depuis le net les lignes de commandes proposées par des experts en la matière pour que tout se passe très bien. En m’appuyant sur les informations fournies par Yves, je vais créer un petit script shell à partir du Terminal :

$ gksudo gedit googleearthproxy

Dans le fichier texte ouvert vous collez ces deux lignes :

#!/bin/sh
export http_proxy=http://192.168.1.1:3128 && googleearth
##192.161.1.1 étant l'adresse IP du proxy (à adapter pour votre réseau)
##3128 étant le port de connexion (à adapter)

Rendez le exécutable avec :

$ chmod +x googleearthproxy

Vous allez ensuite enregistrer ce script dans le dossier .googleearth et modifier la commande du lanceur du bureau en donnant le chemin d’accès au script ce qui permettra à Google Earth de se connecter au serveur :

/home/LOGIN/.googleearth/googleearthproxy

L’installation se termine rapidement sans que nous ayons rencontré de difficultés insurmontables mis à part quelques détails qui seront à l’avenir d’autant plus vite résolus que nous en connaissons désormais les solutions. C’est aussi l’occasion de rappeler la force de la communauté du Libre qui par ses sites web dont ses wikis propose une quantité considérable de tutoriels constamment actualisés et par ses forums ouvre la possibilité d’une aide individualisée bénévole et enthousiaste moyennant un respect de la netiquette. Pour prolonger cette partie consacrée à l’installation et au temps qu’elle pourrait représenter, il est utile de traiter du temps de maintenance de l’ensemble du système. Alors que sur MS Windows les mises à jour régulières ne concerne que le système d’exploitation en lui même, GNU/Linux Ubuntu innove en proposant une gestion centralisée et automatisée de l’ensemble du système d’exploitation, des pilotes, des codecs et des applications. Ceci permet une utilisation optimum de l’ordinateur en résolvant au plus vite d’éventuelles failles de sécurité et en obtenant les toutes dernières versions des logiciels sans avoir à intervenir là où il était jusqu’alors fastidieux voire improbable d’obtenir un système à jour.

Toutefois, je dois signaler quelques difficultés quant à l’interopérabilité de certaines applications propriétaires. En effet, il existe deux logiciels majoritairement utilisés en collège qui fonctionnent uniquement sous MS Windows à savoir le logiciel documentaire BCDI édité par le CRDP de Poitiers et le logiciel d’aide à l’orientation professionnelle GPO. Le Guide Pour l’Orientation commercialisé par Delta-Expert est à sa sortie reconnu d’intérêt pédagogique par le ministère de l’Éducation nationale. Or, celui-ci date de 1998 et son interface reste austère pour ne pas dire archaïque d’autant plus qu’aucun souci d’interopérabilité n’est affiché par l’entreprise qui ne mentionne pas sur son site le système d’exploitation sur lequel peut fonctionner son application. Mais ce logiciel reste amplement plébiscité par la communauté éducative malgré un prix prohibitif, peut être le fait qu’il ait le quasi monopole du marché. J’ai tenté de le faire fonctionner à l’aide Wine, logiciel que je n’avais jamais utilisé à titre personnel mais dont j’avais entendu vanter les mérites à de nombreuses reprises parce qu’il permet tout simplement de faire fonctionner des logiciels écrits pour MS Windows sur GNU/Linux. La tentative fut un échec mais je dois avouer que je n’ai guère insisté, l’installation se passant sans problème mais le lancement de GPO générant systématiquement un rapport de bug. Quant à BCDI, utilisé par 85 % des établissements, il apparaît comme « un système complet pour la gestion, la recherche et la diffusion des documents d’un CDI » autrement-dit, il permet au professeur documentaliste d’effectuer les tâches de gestion du fonds documentaire et autorise aux élèves la recherche de documents pour une exploitation dans le cadre d’activités pédagogiques. BCDI fonctionne pour sa partie « serveur » aussi bien sous MS Windows que GNU/Linux mais en ce qui concerne la partie « client » à laquelle accèdent les usagers, le logiciel documentaire se contente du seul système MS Windows aussi est il impossible de donner accès à cette application depuis ce poste destiné aux élèves. Pour autant, il existe un moyen de contourner le problème avec BCDI Web, module du logiciel documentaire qui donne accès en recherche simple à la base documentaire à partir d’un site internet ou intranet à l’aide d’un simple navigateur sans installer de client BCDI sur les postes de consultation. Pour aller plus loin, signalons l’existence de PMB, logiciel documentaire libre tout à fait satisfaisant. Aujourd’hui utilisé par près du tiers des établissements publics de l’académie de Rennes et par une bonne partie
des établissements de l’enseignement catholique breton, PMB devra concerner l’ensemble des établissements de l’académie d’ici 2009. Excellent témoignage d’intégration du Libre au sein des collèges et lycées, plusieurs équipes se sont formées pour fournir une documentation destinée aux enseignants documentalistes. Espacedoc et CitéDoc permettent une approche concrète pour une migration et une utilisation quotidienne de ce logiciel documentaire. Encouragées par ce succès, de nombreuses académies comme celle de Toulouse se sont lancées dans des expérimentations pour appréhender les possibilités d’un passage à PMB. Ainsi, malgré un GPO vieillissant nous avons pu trouver plusieurs réponses à la question de l’interopérabilité à l’aide du module BCDI Web ou dans le cas d’autres établissements grâce au logiciel documentaire libre PMB pour ce qui apparaît comme la priorité d’un CDI en matière de TICE, à savoir mettre en œuvre un Système Intégré de Gestion de Bibliothèque (SIGB).
Un poste informatique en CDI exige l’utilisation de nombreuses applications liées à la documentation dont une encyclopédie numérique. D’un coût moindre que son ancêtre l’encyclopédie papier et autorisant un gain d’espace, l’encyclopédie numérique reste attractive par sa mise à jour automatisée pour tenir compte de l’actualité, ses ressources multimédias et ses liens hypertextes vers des sites référencés de qualité. Difficile de faire l’économie d’un tel outil. Même si la variété de l’offre pour le système GNU/Linux reste modeste, il faut souligner l’existence de l’encyclopédie Hachette Multimédia 2007 qui répond à ces exigences. Reconnue d’intérêt pédagogique par le ministère de l’Éducation nationale, elle est dotée de plus de 42 000 articles encyclopédiques et d’un dictionnaire intégré de 66 000 définitions accompagnés d’une chronologie interactive et d’un quiz de 2000 questions. On pourra aussi utiliser son atlas mondial ainsi que 17 000 médias. Pour compléter les informations trouvées à l’aide des articles de l’encyclopédie, les élèves pourront recourir aux 3 500 descriptions de sites internet en rapport avec les sujets abordés. Nous ne pouvons qu’encourager ces initiatives et appeler développeurs privés et publics à enrichir leur offre de logiciels multi-plateformes. Du reste, l’avènement du Web 2.0 et la généralisation progressive des espaces numériques des savoirs laisse augurer une amplification des ressources disponibles depuis un simple navigateur internet.

Une interface conviviale

Après plusieurs mois de fonctionnement, je peux désormais évoquer la question des usagers et des différents retours d’expériences, qu’ils proviennent d’élèves ou des membres de l’équipe éducative. Suite à de nombreux échanges avec des enseignants, plusieurs d’entre eux sont venus tester GNU/Linux au CDI. Par la même occasion, certains ont découvert la suite bureautique OpenOffice.org et le navigateur Mozilla Firefox. L’impression générale reste un étonnement certain quant à Ubuntu, tous s’attendaient à trouver un système d’exploitation, plus ou moins, bricolé, à l’ergonomie archaïque et réservé aux informaticiens chevronnés. Quelle ne fut pas leur surprise d’appréhender avec facilité ce nouveau système d’exploitation. Ceci offre une première approche très riche qui vient appuyer un discours jusqu’alors théorique sur les enjeux des logiciels libres pour l’éducation d’autant plus que les enseignants d’abord sceptiques se sont par la suite montrés curieux et désireux d’obtenir des informations supplémentaires. Il est évident qu’une migration ne s’opère pas du jour au lendemain et je ne m’attendais pas à voir mes collègues se précipiter pour installer un système d’exploitation libre. Toutefois, cette première approche a permis d’inciter certains d’entre eux à utiliser des logiciels libres comme les classiques et nécessaires OpenOffice.org et Mozilla Firefox. Aujourd’hui, un enseignant de SVT est prêt à utiliser Ubuntu pour son prochain ordinateur personnel et un enseignant de Technologie soucieux d’offrir aux élèves l’occasion de découvrir un autre système d’exploitation s’est décidé à installer GNU/Linux en multi-amorçage grâce au CD d’installation envoyé gratuitement par Canonical Ltd. Il devrait se lancer dans cette expérience pour la rentrée prochaine lors de la mise en œuvre d’un réseau local au sein de sa classe à partir d’ordinateurs anciens. Quant à ma collègue et aide documentaliste, réticente dans les premiers temps parce que formée sur MS Windows et sur son pack Office, elle va passer par un temps d’adaptation et grâce à quelques conseils la transition va s’opérer. Aujourd’hui elle n’utilise plus que ce poste qu’elle trouve peu différent de MS Windows. Fort de leur confiance désormais acquise, il sera plus facile de mettre en place des partenariats pour une intégration du libre dans le collège avec notamment une généralisation d’OpenOffice.org.

Les élèves quant à eux sont dans les premiers jours très mitigés. D’un coté ils sont satisfaits d’avoir accès à poste supplémentaire, d’un autre ils trouvent celui-ci bien ancien. Il faut avouer que ce poste souffre de son apparence avec un écran CRT contre un écran plat et une unité centrale profilée pour les postes de la nouvelle dotation. Très attachés à l’aspect visuel, certains élèves rechignent à l’utiliser pensant qu’il sera beaucoup moins puissant. Effectivement, les temps d’affichage peuvent être légèrement ralentis avec seulement 256 Mo de mémoire vive mais son utilisation reste très agréable, les distributions GNU/Linux étant peu gourmande en mémoire. Mais, progressivement les élèves vont commencer à l’utiliser pour finir par l’apprécier avec un bureau modifié pour rappeler l’aspect visuel de Mac OS X. Passé le simple aspect extérieur du PC, les élèves vont utiliser sans difficulté aucune ce nouveau système et ceci en moins de deux semaines. L’ergonomie joue pour beaucoup dans cette transition réussie. En effet, l’interface de type GNOME est pensée avec une interface qui se veut la plus accessible possible. Ainsi, le menu « applications » regroupe les logiciels par thème ce qui permet aux élèves de très facilement se retrouver d’autant plus facilement qu’ils vont retrouver les programmes qu’ils utilisaient couramment sur MS Windows comme OpenOffice.org et Mozilla Firefox. Au final les élèves se sont très vite habitués, peut être plus vite que certains adultes. L’utilisation d’environnements de travail différents stimule et participe à l’acquisition de véritables compétences pour les élèves là où beaucoup ne mettent en place que de simple automatismes. Enfin, la plupart l’utilise naturellement quand quelques uns restent très curieux. Un élève est même allé jusqu’à me demander un des Cédéroms gratuits d’Ubuntu pour l’installer sur une vieille machine. Affaire à suivre.

L’article de Raphael Neuville est disponible en version pdf : Ubuntu au CDI 623 Ko

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WordPress

Le blog vient de migrer vers WordPress !

Les 90 billets ont été importés avec succès par WordPress via le flux RSS de l’ancien blog. Par contre, j’ai du saisir manuellement les 236 commentaires gérés par Haloscan. Un peu fastidieux, mais à présent, fini la pub dans les commentaires !

j’en profite pour remercier les lecteurs pour leurs commentaires, qui apportent une vraie valeur ajoutée au blog.

Il est dorénavant possible de suivre les commentaires d’un billet précis via un flux RSS dédié.

Pour connaitre le nombre d’abonnés au flux RSS, j’utilise à présent les services offerts par FeedBurner. L’adresse du flux a changé mais le redirection devrait s’effectuer automatiquement pour les abonnés au flux précédent. Pour info, la nouvelle adresse du flux RSS est https://www.gesnel.fr/ubuntu/feed et la nouvelle adresse pour le flux des commentaires : https://www.gesnel.fr/ubuntu/comments/feed qui, par contre, ne sera pas modifiée de manière automatique.

A bientôt pour de nouveaux billets consacrés à Ubuntu…

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Intégration de clients Ubuntu dans un réseau avec LDAP

Ce billet décrit la procédure utilisée dans mon collège, par Laurent, prof de math et personne ressource en informatique, pour l’authentification LDAP des postes clients Ubuntu ainsi que le montage avec Samba des volumes réseau partagés.

Étape 1 : installation des paquets

Sur un poste connecté au réseau du LDAP et Internet, se connecter avec un compte administrateur. Pour le montage des répertoires par nfs et samba :

sudo apt-get install portmap smbfs smbclient

Pour le montage des partages samba :

sudo apt-get install libpam-mount

Pour l’authentification :

sudo apt-get install ldap-utils libpam-ldap libnss-ldap

Ici, apt vous pose quelques questions :

  1. Adresse ip du serveur ldap utilisé: IP_MonServeur
  2. Nom distinctif de la base de recherche du LDAP utilisé. ( Par exemple, pour nous c’était « o=gouv,c=fr » sans espaces )
  3. Ldap version to use: validez 3 avec « entrée »
  4. apt nous dit ensuite que pour libnss-ldap, nsswitch.conf n’est pas géré automatiquement.
  5. Faut-il créer une base de données locale pour l’administrateur?: non
  6. La base de données requiert-elle une connexion authentifiée?: non

Étape 2 : modification des fichiers de configuration pour accéder à LDAP

Vérifier le fichier /etc/pam_ldap.conf qui doit contenir en particulier les lignes suivantes, les autres étant commentées par un #

sudo gedit /etc/pam_ldap.conf
# Your LDAP server. Must be resolvable without using LDAP.
# Multiple hosts may be specified, each separated by a
# space. How long nss_ldap takes to failover depends on
# whether your LDAP client library supports configurable
# network or connect timeouts (see bind_timelimit).
host IP_MonServeur
# The distinguished name of the search base.
base o=nom1,c=nom2
# The LDAP version to use (defaults to 3
# if supported by client library)
ldap_version 3
# The distinguished name to bind to the server with
# if the effective user ID is root. Password is
# stored in /etc/pam_ldap.secret (mode 600)
#rootbinddn cn=manager,dc=padl,dc=com
# The port.
# Optional: default is 389.
port 389
# Reconnect policy: hard (default) will retry connecting to
# the software with exponential backoff, soft will fail
# immediately.
bind_policy soft

et surtout /etc/libnss-ldap.conf pour lequel il faut modifier manuellement (en effet, sans ces paramètres, la connexion échoue et l’installation du paquet ne renseigne pas ce fichier automatiquement) les lignes suivantes :

sudo gedit /etc/libnss-ldap.conf
# Your LDAP server. Must be resolvable without using LDAP.
# Multiple hosts may be specified, each separated by a
# space. How long nss_ldap takes to failover depends on
# whether your LDAP client library supports configurable
# network or connect timeouts (see bind_timelimit).
host IP_MonServeur
# The distinguished name of the search base.
base o=nom1,c=nom2
# The LDAP version to use (defaults to 3
# if supported by client library)
ldap_version 3
# The distinguished name to bind to the server with
# if the effective user ID is root. Password is
# stored in /etc/libnss-ldap.secret (mode 600)
# Use 'echo -n "mypassword" > /etc/libnss-ldap.secret' instead
# of an editor to create the file.
#rootbinddn cn=manager,dc=padl,dc=com
# The port.
# Optional: default is 389.
port 389
# Reconnect policy:
#  hard_open: reconnect to DSA with exponential backoff if
#  opening connection failed
#  hard_init: reconnect to DSA with exponential backoff if
#  initializing connection failed
#  hard:      alias for hard_open
#  soft:      return immediately on server failure
bind_policy soft

Pour que l’annuaire LDAP soit consulté lors de l’authentification, modifier les 3 premières lignes du fichier /etc/nsswitch.conf comme ci-dessous :

sudo gedit /etc/nsswitch.conf
passwd: files ldap
group:  files ldap
shadow: files ldap

J’ai remarqué qu’il valait mieux faire ce fichier en dernier et surtout après libnss-ldap.conf sinon le
poste est considérablement ralenti en particulier gedit met un temps fou à ouvrir des fichiers dans un
terminal.

Une fois ces modifications effectuées, les commandes ci-dessous doivent parcourir LDAP :

sudo id un_utilisateur_ldap
sudo getent passwd un_utilisateur_ldap
sudo getent group un_group_ldap

NFS n’est pas activé sur ALPES, on ne peut pas monter le répertoire home de l’utilisateur par cette méthode.

Etape 3 : modification des fichiers de PAM

Dans /etc/pam.d, on édite les fichiers comme suit :

Édition de /etc/pam.d/common-pammount (pas de changement):

sudo gedit /etc/pam.d/common-pammount
auth 		optional pam_mount.so use_first_pass
session 	optional pam_mount.so use_first_pass

Édition de /etc/pam.d/common-account :

sudo gedit /etc/pam.d/common-account
account sufficient pam_unix.so
account required pam_ldap.so use_first_pass
account required pam_mount.so use_first_pass

Édition de /etc/pam.d/common-auth :

sudo gedit /etc/pam.d/common-auth
auth sufficient pam_unix.so
auth required pam_group.so use_first_pass
auth required pam_mount.so use_first_pass
auth required pam_ldap.so use_first_pass

Édition de /etc/pam.d/common-password :

sudo gedit /etc/pam.d/common-password
password sufficient pam_unix.so nullok obscure min=4 max=8 md5
password required pam_mount.so use_first_pass
password required pam_ldap.so use_first_pass

Édition de /etc/pam.d/common-session :

sudo gedit /etc/pam.d/common-session
session sufficient pam_unix.so
session optional pam_mkhomedir.so skel=/etc/skel/
session optional pam_mount.so use_first_pass

Pour que gdm lise pammount en premier et monte les partages samba dans /media avec le même mot de passe, éditer /etc/pam.d/gdm et /etc/pam.d/gdm-autologin

sudo gedit /etc/pam.d/gdm
sudo gedit /etc/pam.d/gdm-autologin

remplacez le contenu par ceci :

#%PAM-1.0

auth required	pam_mount.so
auth required	pam_group.so use_first_pass
auth sufficient	pam_ldap.so use_first_pass
auth required	pam_unix.so use_first_pass
auth required	pam_env.so

account sufficient pam_ldap.so
account sufficient pam_unix.so

password required pam_unix.so nullok obscure min=4 max=8 md5

session required pam_unix.so
session optional pam_mkhomedir.so skel=/etc/skel/
session optional pam_mount.so

Étape 4 : configurer le montage des partages samba

sudo gedit /etc/security/pam_mount.conf

Au milieu du fichier, à la fin de la section qui commence par Volumes that will be mounted when user triggers the pam_mount module…, ajoutez les lignes suivantes :

volume * smbfs IP_MonServeur & /media/&' sur nom_du_serveur' uid=&,gid=&,dmask=777,fmask=777 - -
volume * smbfs IP_MonServeur profscommun /media/profscommun' sur MonServeur' uid=&,gid=&,dmask=777,fmask=777 - -
volume * smbfs IP_MonServeur classes /media/classes' sur MonServeur' uid=&,gid=&,dmask=777,fmask=777 - -
volume * smbfs IP_MonServeur public /media/public' sur sur MonServeur' uid=&,gid=&,dmask=777,fmask=777 - -
volume * smbfs IP_MonServeur install /media/install' sur sur MonServeur' uid=&,gid=&,dmask=777,fmask=777 - -

Ce script dit à pam que pour tout utilisateur qui s’authentifie, le partage samba «public» qui est sur la machine IP_MonServeur doit être monté dans le répertoire /media/public, en utilisant l’identité et le groupe de cet utilisateur et en donnant les droits 777 sur ce répertoire. Ensuite, c’est le serveur qui gère les droits; ainsi un élève ne verra pas le partage professeurs sur son bureau. Le & représente le login de connexion.

Dans ces lignes, j’ai rajouté une chaine de caractères ‘ sur MonServeur’ qui sera ajoutée au nom du montage.
Cela permet entre autre de distinguer les 2 homes de l’utilisateur: celui local dans /home/nom_utilisateur et celui monté depuis le serveur dans /media/nom_utilisateur sur Mon_Serveur.

Pour permettre d’exécuter un script de suivi des connexions (voir étape 7), ajouter la ligne :

volume * smbfs IP_MonServeur config /tmp/.config uid=&,gid=&,dmask=777,fmask=777 - -

.config avec un point au début pour en faire un fichier caché et monté ailleurs que dans /media car sinon il apparaît dans le menu « Raccourcis ».

Étape 5 : problèmes liés à l’authentification distante

La langue par défaut : quand l’authentification se fait via un serveur distant, l’utilisateur n’accède aux groupes ou aux paramètres locaux. Ainsi, il arrive que la langue par défaut de l’environnement graphique bascule vers l’américain. Pour y remédier, il faut ajouter les lignes suivantes à la fin du fichier /etc/profile après la ligne umask 022 :

sudo gedit /etc/profile
export LC_ALL=fr_FR.UTF-8
export LANG=fr_FR.UTF-8
export LANGUAGE=fr_FR.UTF-8

Pour activer le réglage immédiatement, se déplacer sur /etc

cd /etc

puis :

. profile

avec un espace entre le point et profile.

Le son, les lecteurs amovibles et les périphériques usb : pour accéder à la carte son et aux périphériques, les utilisateurs locaux appartiennent aux groupes secondaires audio, plugdev, etc. Les groupes sont définis dans /etc/group. Leurs membres sont nécessairement des utilisateurs locaux. Nous allons demander à pamgroup d’intégrer tout utilisateur distant qui s’authentifie par ldap aux groupes locaux audio, video, cdrom, plugdev, floppy et scanner.

Pour cela, nous avons déjà ajouté pamgroup à /etc/pam.d/common-auth et gdm. Il nous reste à ajouter la ligne suivante à /etc/security/group.conf

sudo gedit /etc/security/group.conf
*;*;*;Al00002400;floppy,audio,cdrom,video,plugdev,scanner

juste avant

#
# End of group.conf file
#

Dans Al00002400, c’est bien la lettre l qui suit le A. Cette plage définit l’heure à laquelle le service est actif.

On pourrait par exemple permettre au prof dupont de jouer et d’avoir le son après les heures de travail en l’intégrant aux groupes games et audio. On ajoute la ligne :

*;*;dupont;!Wk08001700;games,audio

Le pavé numérique activé dès la fenêtre de connexion : assurez-vous que le dépôt « universe » est activé. Installez le paquet numlockx avec avec la commande :

sudo apt-get install numlockx

Effectuez une copie de sauvegarde de votre fichier /etc/X11/gdm/Init/Default existant.

sudo cp /etc/X11/gdm/Init/Default /etc/X11/gdm/Init/Default_backup
sudo gedit/etc/X11/gdm/Init/Default

Ajoutez les lignes suivantes au-dessus de la ligne « exit 0 » (ce devrait être la dernière ligne du fichier).

if [ -x /usr/bin/numlockx ]; then
/usr/bin/numlockx on
fi

Les changements prendront effet lors de votre prochaine connexion à GNOME. Si vous voulez le tester dès maintenant, désactivez la touche Num Lock (Verr num) et redémarrez GNOME avec Ctrl+Alt+Backspace

Droits à rectifier : certains tutoriels indiquent une modification des droits sur /usr/bin/smbmnt alors dans le doute :

sudo chmod +s /usr/bin/smbmnt

Créer le répertoire qui contiendra les home des utilisateurs LDAP dans /home/disque1/users

sudo mkdir /home/disque1 && mkdir /home/disque1/users

Redémarrer la machine.

Étape 6 : réglages par défaut d’un nouvel utilisateur LDAP

Créer un compte modèle « CompteModele » pour lequel on réalise toutes les installations et réglages des logiciels (proxy système, préférences Firefox, paquet de polices, etc) puis dans /home/disque1/users, supprimer tous les répertoires des utilisateurs LDAP déjà existants :

sudo rm -r /home/disque1/users/ && mkdir /home/disque1/users/

puis exécuter la commande ci-dessous pour copier les réglages dans /etc/skel

sudo cp -r /home/CompteModele/.[!.]* /etc/skel/

À la première connexion d’un utilisateur, son home local va être créé dans /home/disque1/users et contiendra automatiquement les réglages par défaut copié par PAM.

Il faut penser à refaire cette manipulation à chaque ajout de programme ou de modification des réglages de l’utilisateur.

Open Office renvoie un message d’erreur à la première connexion (après création du home local et copie du skel) « Une autre instance de OOo a accès à vos paramètres personnels ou les bloque ». Ce message provient du fait que dans /home/CompteModele/.openoffice.org2, il y a un fichier .lock qui contient le nom du login du CompteModele ainsi que le nom du poste (host). Pour éviter le message d’erreur, il suffit de supprimer ce fichier avant copie du home dans le skel.

Bien que la barre personnelle de Firefox contienne déjà des marque-pages vers les liens communs les plus fréquents, certains utilisateurs ont émis le souhait d’avoir sur le bureau un raccourci vers certains sites. Lors de la copie du home dans le skel, Desktop n’y est pas copié, chacun gardant son propre bureau. Afin que ce raccourci apparaisse chez tous les utilisateurs, créer un répertoire Desktop dans /etc/skel et copier le raccourci voulu à l’intérieur. Après la connexion, ce répertoire, copié dans le home des utilisateurs, rend le raccourci disponible sur le bureau.

Lors de la première connexion par gdm, la copie des fichiers du skel renvoie un message de création des fichiers qu’il faut valider. La fenêtre est surdimensionnée et on ne voit plus le bouton valider … Comment éviter ce message ?

Étape 7 : écriture dans un fichier journal

Un script shell à la connexion permet de renseigner, dans un fichier journal, le nom du poste, la date, l’heure, le login et le système d’exploitation. Les informations sont inscrites dans le fichier de log pclog.txt sur le serveur pédagogique.

Créer un fichier « suivilog.sh », le rendre exécutable (bouton droit, onglet permissions) et le copier
dans le partage config sur MonServeur.

#! /bin/sh
OsduPC=`echo Ubuntu`
ladate=`date`
lheure=`time`
NomduPoste=`hostname`
NomUtilisateur=`printenv LOGNAME`
echo $OsduPC $ladate $lheure $NomduPoste $NomUtilisateur >>/tmp/.config/pclog.txt

Dans système/préférences/sessions, onglet « programmes au démarrage », ajouter dans « commande de
démarrage » /tmp/.config/suivilog.sh

Résultat dans le fichier de log :

Ubuntu mercredi 9 mai 2007, 13:38:00 (UTC+0200) S102-P13 Login_Utilisateur

Astuce

Si la connexion est rejetée après un mauvais réglage d’un common PAM ou de GDM, passer en mode console avec CTRL+ALT+F1, taper le login et le mot de passe d’un utilisateur administrateur, et une fois logué, éditer le fichier à modifier avec vi :

sudo vi /etc/pam.d/gdm

Commandes vi : « i » insérer, « w: » enregistrer, « q: » quitter

Repasser en mode graphique avec CTRL+ALT+F7 et retenter une connexion.

Annexe : réglages pour un ordinateur portable

Pour permettre la connexion au poste sans être connecté au réseau hébergeant le serveur LDAP, installer les paquets supplémentaires :

sudo apt-get install nss-updatedb libnss-db libpam-ccreds

Réaliser les réglages suivants en étant connecté au réseau du LDAP :

sudo nss_updatedb ldap

Ceci a pour effet de mettre en cache local les password et les group du LDAP, en renseignant les
fichiers « passwd.db » et « group.db » dans /var/lib/misc avec les données du LDAP, et donc de permettre à un utilisateur LDAP de se connecter à la station sans réseau.

Modifier les 2 premières lignes du fichier /etc/nsswitch.conf comme ci-dessous :

sudo gedit /etc/nsswitch.conf
passwd:         files  ldap [NOTFOUND=return] db
group:          files  ldap [NOTFOUND=return] db

Modifier le fichier suivant /etc/pam.d/common-auth :

auth required pam_env.so
auth sufficient pam_unix.so try_first_pass
auth required pam_group.so use_first_pass
auth required pam_mount.so use_first_pass
auth [authinfo_unavail=ignore success=1 default=die] pam_ldap.so use_first_pass
auth    [default=done]  pam_ccreds.so action=validate use_first_pass
auth    [default=done]  pam_ccreds.so action=store use_first_pass
auth    [default=done]  pam_ccreds.so action=update use_first_pass

Editer /etc/pam.d/gdm et /etc/pam.d/gdm-autologin et remplacez leur contenu par ceci :

sudo gedit /etc/pam.d/gdm
sudo gedit /etc/pam.d/gdm-autologin
#%PAM-1.0
auth required pam_mount.so
auth required pam_group.so use_first_pass
auth sufficient pam_unix.so use_first_pass
auth sufficient pam_ldap.so use_first_pass
auth required pam_env.so
account sufficient pam_ldap.so
account sufficient pam_unix.so
password required pam_unix.so nullok obscure min=4 max=8 md5
session required pam_unix.so
session optional pam_mkhomedir.so skel=/etc/skel/
session optional pam_mount.so

Les autres fichiers common de pam.d /etc/pam.d/common-xxxx ne sont pas modifiés.

Le réseau du collège en en DHCP mais derrière un proxy IP_MonServeur:port.
Ce proxy est « transmis » aux utilisateurs LDAP par le skel. Lorsque l’utilisateur LDAP
se connecte sur la station mais en la branchant sur un autre réseau, il ne pourra se
connecter à internet qu’en changeant les paramètres du proxy dans le système et dans le
navigateur. Comment automatiser le changement de paramètres ?

Ne pas démarrer le poste avec le câble réseau connecté à un autre réseau sinon le poste ne démarre pas correctement et la connexion de l’utilisateur est très longue. Brancher le câble après la connexion totale de l’utilisateur pour bénéficier d’internet.

Conclusion

La procédure décrite ici est spécifique à notre environnement mais l’essentiel devrait être réutilisable sans faire de grandes modifications. Elle regroupe différentes informations récoltées au gré de nos recherches et de nos « rencontres » sur le Net. Tous nos remerciements à Mhedi, Ramsès, Lionel et à tous ceux qui ont partagé leurs expériences.

Cette procédure a été testée et fonctionne avec les 17 postes Ubuntu de la salle informatique et également avec un ordinateur portable. L’ordinateur de la salle des profs a eu droit à une installation particulière décrite dans un autre billet.

Maintenant que les postes clients Ubuntu bénéficient de l’authentification avec LDAP, ce sont une cinquantaine de profs et plus de 500 élèves qui peuvent se connecter au réseau du collège avec leur identifiant personnel.

[Mise à jour du 03 avril 2008] : Cédric, un lecteur du blog, a trouvé une solution pour éviter de se retrouver avec un message de confirmation lors de la création des dossiers.
Dans /etc/pam.d/common-session :

sudo gedit /etc/pam.d/common-session
session required pam_unix.so
session optional pam_foreground.so
session required pam_mkhomedir.so skel=/etc/skel umask=0066 silent

La présence de silent permet d’éviter le message de confirmation. Merci à Cédric pour cette trouvaille !

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Authentification LDAP avec une station DELL GX110

Laurent, prof de Mathématiques et PRI (Personne Ressource Informatique), essaye de permettre au poste client Ubuntu de la salle des profs de s’authentifier auprès d’un serveur LDAP et de monter les partages et le home distant de l’utilisateur.

Sur le poste utilisé en salle des profs, j’ai rencontré de gros problèmes de configuration qui m’ont conduit à adapter les installations précédentes. Voici les détails matériels du poste :

  • Chipset de la carte mère Intel Whitney i810E
  • Carte vidéo intégrée Intel(R) 82810E (Type du contrôleur graphique Intel i752 )
  • Carte son intégrée AC’97 Audio Controller (Type du contrôleur audio Intel 82801AA ICH )
  • Carte réseau intégrée 3Com 3C920 Integrated Fast Ethernet Controller

Les deux problèmes majeurs sont :

  • Une lenteur extrême à la connexion avec les réglages précédents de PAM (curieusement avec un seul
    volume à monter, ça passe sans problème mais dès 2 volumes à monter, il faut au moins 15 minutes
    pour arriver au bout de la procédure de connexion).
  • Impossible de passer en mode console avec CTRL-ALT-F1, l’écran clignote sans fin dans tous les
    sens. Pourtant, si je lance Ubuntu en mode safe recovery, ma console est tout ce qui a de plus
    normale. Cela m’a orienté vers un problème de pilote utilisé par Gnome mais les nombreuses
    informations glanées dans les forums ne sont pas venues à bout du problème. (Pour info, ça ne le fait
    que pour EDGY et pas pour DAPPER alors que dans les 2 cas, le pilote i810 est utilisé, idem avec le
    pilote intel.) Sur le forum, j’ai trouvé une discussion à ce sujet mais la solution n’a pas encore été trouvée.

Afin de pouvoir utiliser ce poste quand même avec le réseau du collège, j’ai pris le parti de ne mettre
qu’un seul volume à monter automatiquement par PAM, le home personnel de l’utilisateur sur le
serveur.

Etant donné que cette machine est utilisé par un seul type d’utilisateurs (les profs), avec mon compte
modèle, j’ai utilisé « Raccourcis, Se connecter à un serveur » pour les trois partages utilisés par les
professeurs :

  • Type de service: Partage Windows
  • Serveur: MonServeur
  • Partage: NomPartage

Par le skel, ces trois « raccourcis » sont présents sur tous les bureaux des utilisateurs.
En double cliquant dessus, leur login est déjà renseigné et il leur suffit de renseigner le mot de passe
pour se connecter à ces partages, c’est un moindre mal pour contourner mon problème et permettre
aux utilisateur d’accéder aux mêmes ressources que les stations Windows voisines…

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Mathenpoche sous Ubuntu

Lorsque je vais en salle informatique avec mes élèves, c’est souvent pour qu’ils utilisent Mathenpoche, un ensemble d’activités interactives couvrant la totalité des programmes de mathématiques du collège.

Mathenpoche est diffusé sous licence libre (GPL) et peut s’utiliser en ligne à l’adresse suivante : http://mathenpoche.sesamath.net/

Pour utiliser Mathenpoche, il faut au préalable avoir installé le player Flash (disponible dans le dépôt backports) ainsi que le paquet msttcorefonts (disponible dans le dépôt multiverse) pour l’affichage des textes avec ces polices dans les animations Flash.

Mathenpoche est alors utilisable sous Ubuntu, mais il subsiste des problèmes d’affichage. Certaines consignes ne s’affichent pas correctement. En effet, Mathenpoche utilise aussi la police Tahoma.

Il faut donc récupérer la police tahoma.ttf puis l’installer par exemple avec les polices msttcorefonts avec la commande suivante (si la police se trouve sur le bureau) :

sudo mv ~/Desktop/tahoma.ttf /usr/share/fonts/truetype/msttcorefonts/tahoma.ttf

Reconstruire les fichiers de cache d’information de polices :

sudo fc-cache -f -v

Après cette manip, mes élèves pourront utiliser pleinement Mathenpoche sous Ubuntu.

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Les derniers petits problèmes à régler de Laurent

Laurent, prof de Mathématiques et PRI (personne ressource informatique) utilise Ubuntu comme système d’exploitation par défaut depuis un peu plus de six mois. Il dresse aujourd’hui sa liste personnelle des points à améliorer :

Ce qui me bloque encore sous Ubuntu Edgy…

Un seul logiciel : Money… J’ai testé Gnucash et Grisbi mais aucun ne permet de récupérer des comptes utilisant 2 devises… En effet, j’ai commencé mes comptes sur Money en 2000 alors que la devise était encore le Franc et je suis passé ensuite à l’euro dans le logiciel… Je souhaiterais conserver l’historique de mes comptes et ne pas recommencer à zéro.

J’ai essayé d’installer Money avec Wine mais malgré une installation qui se déroule normalement, le logiciel ne fonctionne pas.

Je n’ai pas été au bout de mes tests de VirtualBox, si Money marche avec cette solution, ça évite au moins de rebooter…

Deux périphériques :

  • un appareil photo numérique USB « annoncé » ID 0d64:0107 DXG Technology Corp. Horus MT-409 Camera  par lsusb mais «étiqueté » GENIUS DSC-1.3M. Aucun des sites de ces 2 fabricants ne fournit de pilote pour Linux et aucun n’est dans la liste des appareils de gtkam. Cela ne donne rien non plus avec gphotofs qui n’arrive pas à lire le volume.
  • Un combiné scanner-imprimante jet d’encre, CANON SmartBase MPC190 USB dont je n’arrive à faire fonctionner ni le scanner, ni l’imprimante sous Ubuntu.

Après plusieurs recherches et ballades attentives sur les forums d’Ubuntu, je sèche un peu aussi tous les commentaires, suggestions, idées seront les bienvenus.

Merci d’avance !

Les points évoqués par Laurent sont principalement liés au fait que des sociétés tierces ne fournissent pas de pilotes Linux pour leurs périphériques (ici un appareil photo et une imprimante multifonction).

Le logiciel de gestion personnelle de comptes bancaires est un exemple qui montre les implications qu’entraînent l’utilisation d’un logiciel propriétaire et les dépendances qui en découlent. La virtualisation peut apporter une réponse (un peu lourde quand même) en attendant que Gnucash gère l’import des comptes avec deux devises.

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Installation d’une imprimante reliée au réseau par un boitier d’impression TRENDNET

Laurent, prof de Mathématiques et PRI (Personne Ressource Informatique), détaille l’installation sur Ubuntu 6.10 de imprimante Laser de la salle des profs, reliée au réseau par un boîtier d’impression TRENDNET TE100-P1U/A.

Lorsque nous avons tenté nos premiers tests d’Ubuntu en salle des profs, un des premiers réglages sur la nouvelle station fut de permettre l’utilisation de l’imprimante HP laserjet1300 déjà accessible depuis les autres postes Windows. Cette imprimante n’étant pas réseau, j’y avais déjà ajouté il y a un bon bout de temps, un petit boîtier serveur d’impression permettant de la relier au réseau.

Ce TE100-P1U/A de TrendNet comporte une prise USB reliée à l’imprimante, une prise RJ45 reliée au réseau et une alimentation par un transfo relié au secteur.

En tâtonnant un peu mais sans chercher plus loin, nous avions trouvé dans Système/Administration/Impression et nouvelle imprimante, une des configuration (HP JetDirect) qui nous permettait de saisir l’IP fixe de ce serveur et d’installer l’imprimante (J’ai en fait essayé à l’époque de reproduire le fonctionnement sous windows qui installe l’imprimante sur un port IP).

Tout semblait marcher sans problème et nous n’avons pas prêté plus d’attention que ça aux petits blocages d’impression qui apparaissaient de temps en temps.

Malheureusement, ces blocages sont devenus récurrents et les symptômes particulièrement gênants: en envoyant une impression, le serveur se mettait régulièrement hors-tension (pas de LED qui clignote ou de message d’erreur, les LED s’éteignent totalement et le serveur est éteint ! )
Pour le réinitialiser, il fallait débrancher la fiche d’alimentation et la remettre… je vous laisse imaginer le résultat sur l’imprimante qui imprimait alors plusieurs fois de suite les documents que les collègues avaient relancés, ne les voyant pas sortir…

De plus, le serveur n’était alors plus accessible des stations windows qu’il fallait redémarrer…

Après un blocage de trop et un agacement perceptible de certains utilisateurs, j’ai regardé cela de plus près et considéré que le réglage avec Jetdirect devait être en cause.

J’ai repris le problème à la base en fouillant sur le site de TrendNet sur lequel j’ai trouvé pour mon serveur d’impression, un guide pour les utilisateurs d’UNIX, UnixUG_TE100-P1P_P1U.pdf.

La lecture attentive de ce guide m’a permis de faire un réglage plus adapté à ce modèle de serveur pour une utilisation avec Linux et Ubuntu en particulier.

Configurer l’adresse IP fixe du serveur d’impression sur la station Ubuntu

sudo gedit /etc/hosts

Rajouter la ligne ci-dessous dans ce fichier et enregistrer le fichier

10.131.254.200 ps_usb_sdprofs #Default name SCFA6ABA

Dans cette ligne, SCFA6ABA est le nom par défaut de ce boîtier (il est écrit sur l’autocollant de l’appareil), 10.131.254.200 est l’IP fixe du boîtier sur mon réseau, ps_usb_sdprofs est le nom que j’ai donné au serveur d’impression. Cette ligne assigne l’adresse IP au nom du serveur, un peu comme le ferait un serveur DNS.

Dans un terminal, exécuter la commande ci-dessous qui permet d’associer l’adresse IP à l’adresse MAC (adresse matérielle) de ce boîtier :

arp -s ps_usb_sdprofs 04:d0:46:8c:28

Dans le guide, il est indiqué que l’adresse MAC (hardware address) est aussi sur l’autocollant mais pas sur le mien. Pour l’obtenir, j’ai tapé l’adresse IP du boîtier dans un navigateur web depuis une station Windows où il est déjà installé et j’ai ainsi pu accéder à la page de configuration du serveur d’impression dans laquelle figure cette adresse.

D’après ce que j’ai compris, toute cette procédure a justement pour but de relier le nom, l’adresse IP et l’adresse MAC pour que l’interface web soit accessible.
D’ailleurs pour tester les réglages ci-dessus on peut faire un ping ps_usb_sdprofs ou bien taper http://ps_usb_sdprofs dans un navigateur web.

Installer l’imprimante reliée à ce serveur d’impression en utilisant LPD

Sous GNOME, choisir Système>Administration>Impression puis Nouvelle imprimante (La lecture de la base de données des imprimantes par gnome-cups-add peut être plus ou moins long selon les performances de votre machine)

Étape 1 sur 3 : connexion de l’imprimante

Pour type d’imprimante, choisir imprimante réseau puis imprimante UNIX (LPD)

Pour hôte: mettre le nom du serveur d’impression ps_usb_sdprofs

Pour File d’impression : mettre /var/spool/lpd/ ps_usb_sdprofs

screenshot

Etape 2 sur 3 : choix du pilote de l’imprimante

Choisir le fabriquant puis le modèle dans la liste, le pilote le plus adapté est alors suggéré.

Etape 3 sur 3 : informations sur l’imprimante: nom, description, emplacement

Après validation, l’imprimante apparaît dans la liste.

Penser à régler l’imprimante par défaut (bouton droit sur l’imprimante, en faire le choix par défaut ) si nécessaire.

Je saurais dans les prochains jours si le problème de blocage est définitivement réglé !

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Des nouvelles d’Ubuntu à l’école primaire

En janvier dernier, Daria, professeur des écoles, avait relaté l’utilisation d’Edubuntu dans son ancienne école. Dernièrement, Daria est retournée dans cette école :

Je suis allée dans mon ancienne école en février et la maîtresse avait du mal avec les deux ordinateurs sous Linux.

Les élèves ne se rappellaient plus trop comment cela fonctionnait non plus, et un écran étant mort, il ne restait plus qu’un seul poste sous Edubuntu.

J’ai fait interchanger l’écran valide du poste Windows 95 (oui ça existe encore ! ) et l’ai mis pour le deuxième poste sous Edubuntu !

Le premier poste Edubuntu ne montait pas systématiquement les disquettes… J’ai remontré à ma collègue comment faire.

Donc au final, les élèves avaient à nouveau la possibilité d’utiliser Edubuntu… Qu’en est-il dans les faits ?

Je me renseignerai en mai/juin. : )

Pas facile de passer le relais à une maîtresse pas forcément à l’aise en informatique…

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